Après la tombée du mur de Berlin qui a permit la réunification de l´Allemagne, l´air de la démocratie a enfin soufflé en Afrique. La démocratie est singulièrement symbolisée par la multiplication des parties politiques et l´organisation d´ élection qualifiée de « transparente, libre et démocratique ». Ce n´est un secret pour personne que la politique en Afrique constitue un offre d´emploi, dont l´employeur qui est le peuple manque d´information et de moyen pour exiger les résultats aux employés qui sont les politiciens. En Afrique, élection rime toujours avec mort d´hommes, de femmes et d´enfants. Aujourd´hui les cas de la Côte d´Ivoire, de la Guinée, de l´Haïti et de l´Egypte viennent encore mettre en relief les problèmes des peuples africains á élire librement leur dirigeant.
Pour moi la solution est très simple. Il suffirait d´avoir une loi, qui permettra au gagnant du second tour des élections d´être président de la république et le perdant á occuper le poste de premier ministre. Les candidats malheureux du premier tour se constitueraient en leader d´opposition au rang de ministre. Dans ce même sens, le salaire des ministres et députés ne devrait pas dépasser 10 fois le SMIC national du pays. Par exemple si le SMIC du pays X est de 50 euros le salaire maximal des dirigeants politiques ne devraient pas dépasser 500 euros. Cette proposition permettra de diminuer la convoitise des leaders politiques au poste de responsabilités.
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